Avalanche de querelles. »
Nos peurs à corps détalent en pendaisons lunaires.
Entassées
Anatomie bousculaire je déborde et j’inflige
Devine qui dissèque nos ébauches de salives
Mon œil te scrute et te fouille sans comprendre
Mes mains vacillent et s’éclipsent sans attendre
[Enlacées, enlacées, enlacées, enlacées]
Que m’arrive-t-il d’infini bariolé?
Je ne sais plus ni pourquoi je suis niée
Devine qui le borgne vient saisir dans sa traîne d’argile
Quels bris de liens s’aimantent, dans sa quête enragée.
Délaissées
Anatomie bousculaire je déborde et j’inflige
Devine je dissèque nos ébauches de salives
Mon œil te traque et se gave sans attendre
Qu’enfin ta main glisse et vienne se répandre
[Enlacées, enlacées, enlacées, enlacées]
Que m’arrive-t-il d’infini bariolé?
Je ne sais plus ni à quoi je suis liée
Mon œil se fixe et se crispe sans offrande
Ce corps tendu n’est pas prêt de se rendre
Que m’arrive-t-il d’infini bariolé?
Je ne sais plus qui je-tu désormais
Anatomie Bousculaire déborde et inflige
Anatomie Bousculaire dissèque et inflige