Lyrics : De L’autre Côté Du Sang Parfait
Quand le soleil
Mordait mes ailes
Si les mirages
Changeaient ton âge
Les bois encerclés
Me ravivaient
L’été passé à tes sommets
Serpent de papier, Bambi trop plat
À l’étouffée
Consolez-moi
Si le sommeil s’attardait hors du temps mon amour,
Corsages d’aciers de nos printemps jusqu’au petit jour
De l’autre côté
Si les mirages mangeaient ton âge et avalaient
mon amour
Nos longs dédales réunis, mon saint Graal
de secours
De l’autre côté, du sang parfait
Les bois encerclés
Me ravivaient
L’été passé à tes sommets
Serpent de papier, Bambi trop plat
À l’étouffée,
Délivrez moi
De L’autre côté…
Du sang…
Parfait
De l’autre côté du sang parfait, pour festoyer elle m’attendait
Les bois encerclés
Me ravivaient
L’été passé à tes sommets
Serpents de papier, Bambis trop gras
À l’étouffée,
Emmenez moi
Lyrics : Du bout des doigts [ Fingersmith ]
Quand Susan, du bout des doigts
Passe dans l’autre monde
Révérences et petits pas
Maud contrôle la ronde
Mon éclipse du bout des doigts
Je me tisse un monde
Mon fantôme aux gants de soie
Je t’effleure et sonde
Glove affair Glove affair
Et quand Maud, du bout des doigts
Glisse hors de la fronde
Susan grogne, mais ivre de soie
Plie dans la pénombre
Mon éclipse du bout des doigts
Je nous tisse un monde
Mon fantôme aux gants de soie
Je t’effleure et sombre
Glove affair Glove affair
I hate you Forgive me
I want you I need to feel you in me
I hate you, I feel like spinning
I want you, collapse my sins
Mon fantôme aux gants de soie
Je nous tisse un monde
Deux de coeur, et mort du roi
Maud implore
Susan succombe
Concert Moscow 13 Juin 2013
Never Give Up !
Never give up
Rebellion, embrace me
Never give up
If monsters try to silence me
Never give up
Revolution, invade me
Never give up
As repression wanna fuck me
Never give up
Illusion fires me
Never give up
Disillusion oppresses me
Never give up
Freedom for Pussy Riot
Je suis un Arbre – Cover Buzy
Mes racines, c’est les arbres, la terre et l’animal
Mes racines, c’est de l’eau, la douceur du mistral
Qui renvoie mon écho
Mes racines, c’est la terre
Mes souffrances d’univers, mes souffrances d’univers
Je suis un arbre, je suis un arbre
Un arbre qui pleure, trou dans la tête, trou dans le coeur
Enfance de cerisier, les oiseaux déployés
J’ai vécu sur une branche mes années d’innocence
Et puis j’ai fait de l’ombre, aux marchands de pénombre
On m’a coupé du ciel, on m’a rasé les ailes
Je suis un arbre, je suis un arbre
Un arbre qui pleure, trou dans la tête, trou dans le coeur
Nos racines c’est les arbres, la terre, et l’animal
Nos racines c’est de l’eau, la douceur du mistral
Qui renvoie nos échos
Je suis un arbre, je suis un arbre
Un arbre qui pleure, trou dans la tête, trou dans le coeur…
Nos souffrances d’univers…
Les mondes engourdis
Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles aseptisées,
L’égalité tire sur les bords, le rejet de greffe a commencé
Cité dortoir, cité d’honneur, ma cité grogne abandonnée
La dignité avale son chlore, face à son manque de liberté
Ahhhhh…
Ma cité d’or, cité de feu,
J’attends au pied de l’arbre mort,
Qu’enfin s’éveillent les entassés
Ma cité d’or, cité de feu,
Au son des chants de Maldoror,
Le cri des peaux diabolisées
Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles trop policées,
L’égalité a changé de bords,
Le rejet de greffe s’est emballé
Cité dortoir, cité d’horreur, ma cité lasse, abandonnée
La dignité recrache sa flore, face à sa rage de liberté
Ahhhh…
Ahhhh…
Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles dévalisées
L’égalité tire sur le mors
Le rejet de greffe s’est enflammé
Cité dortoir, cité d’honneur, ma cité classe, va se lever
La dignité recrache sa flore, face au carnage politisé
Ma cité d’or, cité des dieux
J’attends au pied de l’arbre mort,
Qu’enfin renaissent les ensablés
Ma cité d’or, cité de feu,
Le cœur griffé sur la longueur,
Le cri des peaux écartelées
Ma cité d’or, cité de feu,
J’entends au pied des miradors,
L’appel au calme des rescapés
Ma cité d’or, cité de feu,
Le cœur greffé sur la longueur,
Ne cessera donc jamais de couler?
Ma fiole de sang
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Le goût du fouet crache sa malice,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Nos corps à corps ressuscités
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat d’éternité
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Le goût du fouet crache sa malice,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Nos corps à corps ressuscités
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un contrat déterminé
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat déterminé
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un contrat d’éternité
Je ne peux plus oublier tes sillons,
Je ne veux plus étoiler ma fiction,
Je ne peux plus éventrer l’émotion,
J’offre mon cœur et encore à l’affront…
Je ne veux plus m’éloigner du sillon,
Je ne veux plus effleurer la tension,
Tu n’a pas su résister au désordre,
Comme un carnage que j’empoche et pardonne
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat d’éternité.
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un festin contaminé.
Ma fiole de sang, ma liqueur d’ange.
Lésion-mouche
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
C’est la parade des mutantes, Elle,
Buccales, absurdes et sourdes
Nos langues coulées s’étirent, Elle,
Saisissent vos anneaux-fourches
Structurer l’évidence, carnage et ruissellement,
Germes lisières
Aliénation je m’égare dans les grincements solides de leur gangrène
L’abdomen froissé, enseveli, passe-muraille
Mémorise nos rages au fond de chaque entaille
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
C’était à fendre la foule, à féconder les cieux
Féerique paresseuse, Elle
C’était à croire que l’on peut, elle chahutait les dieux
Douce fêlure animale, Elle
C’est la parade des mutantes, Elle
Buccales, absurdes et sourdes
Nos ventres athées se détachent, Elle
Méprisent vos lésions-mouche
Délivrées de l’apparence, réinventant les corps,
Libre matière
Aliénation, je m’isole dans l’héritage candide de vos œillères
L’abdomen s’échappe au rythme des rafales
Réfutant l’immobile patience de nos sages
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
C’était à mordre la foule, à fissurer les cieux
Féerique paresseuse, Elle
C’était à croire que l’on peut, elle enchantait les Dieux
Douce fêlure animale, Elle
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
Elle crie, elle vit, elle passe encore
Me raviver sans trop d’effort
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
Elle crie…
Ravissement
La femme ovale jure à l’envers
Que contre moi elle récupère,
Des pics, des os, des ricanements,
Des traces de mots, des astres lents
Qui la déclinent en dépotoir
Qui nous assignent au bord du noir
Quand je destine mes collisions
À d’éphémères infiltrations
Vois comme je dérive le long de ses pentes
Perdue éperdue aux creux mon absente
Vois comme je scintille du haut de ses hanches
Étranglée, étranglée, mes laideurs amantes
La femme ovale est mon obscure,
Ricochet d’abandon, gouffre d’azur
La femme ovale saccage nos leurres,
Dans sa riposte sans chaleur
Qui la déclinent en dépotoir
Qui nous assignent au bord du noir
Quand je destine mes collisions
À d’éphémères infiltrations
Vois comme je dérive le long de ses pentes
Perdue éperdue aux creux mon absente
Vois comme je scintille du haut de ses hanches
Étranglée, étranglée, mes laideurs amantes
Vois comme je dérive le long de ses pentes
Perdue éperdue aux creux mon absente
Vois comme je scintille du haut de ses hanches
Étranglée, étranglée, mêlée d’heures aimantes
La femme ovale jure à l’envers
Que contre moi elle récupère,
Des pics, des mots, des morts, des traces,
De nageoires en trépas, désastre.