Lyrics : Des Cailloux Plein Les Poches

Des cailloux plein les poches, adossée au miroir
J’espérais un envol, une approche, un comptoir
Elle entrait subitement , Anima, mon hasard
Mon errance, ma beauté, mon hypothèse du soir
Be happy, close to me
I wanna be your sex-toy maybe ?
Be smily, just- dive in me
I want you princess, all over me
Des cailloux plein les poches, affublée d’un espoir
J’hésitais, un envol, un passage, une mémoire
Elle souriait, simplement, animant l’avatar
Mon errance, ma beauté, mon hippocampe de gloire
Be happy, close to me
I wanna be your sex toy maybe ?
Be smily, just- dive in me
I want you princess, all over me
Be happy, no more poetry
I wanna be your sex-toy baby
Be crazy, just dive in me
I wanna be your slave-toy’s story
Sexy, freaky           sexy sexy sexy sexy sexy sexy
Des cailloux plein les poches
Sexy, freaky           sexy sexy sexy sexy sexy sexy
Des cailloux plein les poches
Sexy, freaky          sexy sexy sexy sexy sexy sexy
Des cailloux plein les poches, agrafée au comptoir
J’arpentais, un ras-le-bol de vodka, une passoire
Elle riait simplement, Anima, mon regard
Mon errance, ma beauté, mon hippocampe de gloire
Be happy, close to me
I wanna be your sex-toy maybe ?
Be smily, just- dive in me
I want you princess, all over me
Be happy, no more poetry
I wanna be your sex-toy baby
Be crazy, just dive in me
I wanna be your slave-toy’s story

Lyrics : De L’autre Côté Du Sang Parfait

Quand le soleil

Mordait mes ailes  

Si les mirages  

Changeaient ton âge 

Les bois encerclés

Me ravivaient

L’été passé à tes sommets  

Serpent de papier, Bambi trop plat

À l’étouffée 

Consolez-moi 

Si le sommeil s’attardait hors du temps mon amour,

Corsages d’aciers de nos printemps jusqu’au petit jour

De l’autre côté

Si les mirages mangeaient ton âge et avalaient

mon amour

Nos longs dédales réunis, mon saint Graal

de secours

De l’autre côté, du sang parfait 

Les bois encerclés

Me ravivaient

L’été passé à tes sommets

Serpent de papier,  Bambi trop plat

À l’étouffée, 

Délivrez moi 

De L’autre côté… 

Du sang…  

Parfait

De l’autre côté du sang parfait, pour festoyer elle m’attendait

Les bois encerclés

Me ravivaient

L’été passé à tes sommets 

Serpents de papier, Bambis trop gras

À l’étouffée, 

Emmenez  moi


Lyrics : Du bout des doigts [ Fingersmith ]   

Quand Susan, du bout des doigts

Passe dans l’autre monde

Révérences et petits pas

Maud contrôle la ronde

Mon éclipse du bout des doigts

Je me tisse un monde

Mon fantôme aux gants de soie

Je t’effleure et sonde

Glove affair Glove affair

Et quand Maud, du bout des doigts

Glisse hors de la fronde

Susan grogne, mais ivre de soie

Plie dans la pénombre

Mon éclipse du bout des doigts

Je nous tisse un monde

Mon fantôme aux gants de soie

Je t’effleure et sombre

Glove affair Glove affair

I hate you   Forgive me

I want you I need to feel you in me

I hate you, I feel like spinning

I want you, collapse my sins

Mon fantôme aux gants de soie

Je nous tisse un monde

Deux de coeur, et mort du roi

Maud implore

Susan succombe


Never Give Up !

Never give up
Rebellion, embrace me
Never give up
If monsters try to silence me
Never give up
Revolution, invade me
Never give up
As repression wanna fuck me

Never give up
Illusion fires me

Never give up
Disillusion oppresses me

Never give up
Freedom for Pussy Riot


Je suis un Arbre – Cover Buzy

Mes racines, c’est les arbres, la terre et l’animal
Mes racines, c’est de l’eau, la douceur du mistral
Qui renvoie mon écho
Mes racines, c’est la terre
Mes souffrances d’univers, mes souffrances d’univers

Je suis un arbre, je suis un arbre
Un arbre qui pleure, trou dans la tête, trou dans le coeur

Enfance de cerisier, les oiseaux déployés
J’ai vécu sur une branche mes années d’innocence
Et puis j’ai fait de l’ombre, aux marchands de pénombre
On m’a coupé du ciel, on m’a rasé les ailes

Je suis un arbre, je suis un arbre
Un arbre qui pleure, trou dans la tête, trou dans le coeur

Nos racines c’est les arbres, la terre, et l’animal
Nos racines c’est de l’eau, la douceur du mistral
Qui renvoie nos échos

Je suis un arbre, je suis un arbre
Un arbre qui pleure, trou dans la tête, trou dans le coeur…
Nos souffrances d’univers…


Les mondes engourdis

Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles aseptisées,
L’égalité tire sur les bords, le rejet de greffe a commencé
Cité dortoir, cité d’honneur, ma cité grogne abandonnée
La dignité avale son chlore, face à son manque de liberté

Ahhhhh…

Ma cité d’or, cité de feu,
J’attends au pied de l’arbre mort,
Qu’enfin s’éveillent les entassés
Ma cité d’or, cité de feu,
Au son des chants de Maldoror,
Le cri des peaux diabolisées

Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles trop policées,
L’égalité a changé de bords,
Le rejet de greffe s’est emballé
Cité dortoir, cité d’horreur, ma cité lasse, abandonnée
La dignité recrache sa flore, face à sa rage de liberté

Ahhhh…
Ahhhh…

Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles dévalisées
L’égalité tire sur le mors
Le rejet de greffe s’est enflammé
Cité dortoir, cité d’honneur, ma cité classe, va se lever
La dignité recrache sa flore, face au carnage politisé

Ma cité d’or, cité des dieux
J’attends au pied de l’arbre mort,
Qu’enfin renaissent les ensablés
Ma cité d’or, cité de feu,
Le cœur griffé sur la longueur,
Le cri des peaux écartelées

Ma cité d’or, cité de feu,
J’entends au pied des miradors,
L’appel au calme des rescapés
Ma cité d’or, cité de feu,
Le cœur greffé sur la longueur,
Ne cessera donc jamais de couler?


Ma fiole de sang

Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Le goût du fouet crache sa malice,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Nos corps à corps ressuscités

Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat d’éternité

Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Le goût du fouet crache sa malice,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Nos corps à corps ressuscités

Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un contrat déterminé
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat déterminé
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un contrat d’éternité

Je ne peux plus oublier tes sillons,
Je ne veux plus étoiler ma fiction,
Je ne peux plus éventrer l’émotion,
J’offre mon cœur et encore à l’affront…
Je ne veux plus m’éloigner du sillon,
Je ne veux plus effleurer la tension,
Tu n’a pas su résister au désordre,
Comme un carnage que j’empoche et pardonne

Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat d’éternité.
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un festin contaminé.
Ma fiole de sang, ma liqueur d’ange.


Lésion-mouche

Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence

C’est la parade des mutantes, Elle,
Buccales, absurdes et sourdes
Nos langues coulées s’étirent, Elle,
Saisissent vos anneaux-fourches

Structurer l’évidence, carnage et ruissellement,
Germes lisières
Aliénation je m’égare dans les grincements solides de leur gangrène
L’abdomen froissé, enseveli, passe-muraille
Mémorise nos rages au fond de chaque entaille

Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence

C’était à fendre la foule, à féconder les cieux
Féerique paresseuse, Elle
C’était à croire que l’on peut, elle chahutait les dieux
Douce fêlure animale, Elle

C’est la parade des mutantes, Elle
Buccales, absurdes et sourdes
Nos ventres athées se détachent, Elle
Méprisent vos lésions-mouche

Délivrées de l’apparence, réinventant les corps,
Libre matière
Aliénation, je m’isole dans l’héritage candide de vos œillères

L’abdomen s’échappe au rythme des rafales
Réfutant l’immobile patience de nos sages

Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence

C’était à mordre la foule, à fissurer les cieux
Féerique paresseuse, Elle
C’était à croire que l’on peut, elle enchantait les Dieux
Douce fêlure animale, Elle

Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
Elle crie, elle vit, elle passe encore
Me raviver sans trop d’effort
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
Elle crie…


Ravissement

La femme ovale jure à l’envers
Que contre moi elle récupère,
Des pics, des os, des ricanements,
Des traces de mots, des astres lents

Qui la déclinent en dépotoir
Qui nous assignent au bord du noir
Quand je destine mes collisions
À d’éphémères infiltrations

Vois comme je dérive le long de ses pentes
Perdue éperdue aux creux mon absente
Vois comme je scintille du haut de ses hanches
Étranglée, étranglée, mes laideurs amantes

La femme ovale est mon obscure,
Ricochet d’abandon, gouffre d’azur
La femme ovale saccage nos leurres,
Dans sa riposte sans chaleur

Qui la déclinent en dépotoir
Qui nous assignent au bord du noir
Quand je destine mes collisions
À d’éphémères infiltrations

Vois comme je dérive le long de ses pentes
Perdue éperdue aux creux mon absente
Vois comme je scintille du haut de ses hanches
Étranglée, étranglée, mes laideurs amantes

Vois comme je dérive le long de ses pentes
Perdue éperdue aux creux mon absente
Vois comme je scintille du haut de ses hanches
Étranglée, étranglée, mêlée d’heures aimantes

La femme ovale jure à l’envers
Que contre moi elle récupère,
Des pics, des mots, des morts, des traces,
De nageoires en trépas, désastre.