Faïence

J’en appelle à toi mon âme
J’interpelle tes oriflammes
J’en appelle à toi ma peur
Je veux retrouver le cœur
De nos rations éphémères
De sexe bouillant ou en verre
Mon secret dans nos secrets
Quand soudain tu disparais

Je, fendue, le dos cru, brise mes alliances
Je, fendue, le corps nu, en offrande je m’avance
Je, fendue, le dos cru, griffe ton silence
Je, fendue, le corps nu, je t’attends mon ascendance

J’en appelle à toi mon âme J’interpelle tes oriflammes
J’en appelle à toi ma peur
Pour que renaissent nos couleurs
Allaitée de ton absence,
Je m’enfonce dans la faïence,
Abreuvée de ton départ,
Les organes en avatar

Je, fendue, le dos cru, brise mes alliances
Je, fendue, le corps nu, en offrande je m’avance
Je, fendue, le dos cru, griffe ton silence
Je, fendue, le corps nu, je t’attends mon ascendance

J’en appelle à toi mon âme
J’en appelle à toi mon âme

Je, fendue…
Je, fendue…


Candy Kane

C’est la pirouette-musaraigne
L’ensemble suintait Candy Kane
Et moi affalée dans son règne
Je sentais l’air manquer l’entre-nous

Ses dieux, ses armures, ses pentes sans oubli
Ses traces, ses souillures, murmures d’agonie Ses culbutes miroir tassées comme le soir
« Elle parlait trop vite »

C’est la tempête-musaraigne
L’ensemble suintait Candy Kane
Et moi rongée sous ses fontaines
Je sentais l’air masquer l’entre-nous

Hélas mes ratures confondaient l’ennui
Je lui tendais mes fissures et mes élans ravis
Je guettais chaque morsure, divulguais mes récits

Au bord des cimes balafrées
Candy Kane me fit tournoyer
C’était la pirouette-Candy Kane
D’aussi loin que le vent malmène
C’était la tempête-Candy Kane
Je sentais l’air scinder l’entre-nous

Ses dieux, ses armures, ses pentes sans oubli
Ses traces, ses souillures, murmures d’agonie
Ses culbutes miroir tassées comme le soir.

« Elle quittait trop vite »


Butterfly Kill [My Way II]

My way, this is my way, take your breast away
Oh my hollow way, muddy way
My way, this is my way, take my breath away You brace up my way
A girlstrap by the way

No matter what’s in your hell
No matter what’s in your well
I’m sucking my way
I’m just a weed, I confess my way as bloody way I know you’re crouching
No matter what’s in your hell
No matter what’s in your well
I’m freaking my way
Perforating shame I want to share
No matter what’s in your hell
My crippled way under your sun

My way, wane of your way, it’s my winning-day
Headlong in your way, you flutter about my way
My way, this is my way Take your brow away
Oh my hollow way
Muddy way

No matter what’s in your hell
No matter what’s in your well
I’m sucking my way
I know you’re crouching, by the way,
Take my breast away, away, away, away
No matter what’s in your hell
No matter what’s in your well
Girlstrap in my way
Bounds of my way
Oh take my breath away, away, away, away, away

Jump Jump Jump Jump Jump Jump
In my bed
Jump Jump Jump Jump Jump
Get out of my head
Jump Jump Jump Jump Jump
In my jungle’s bed
Jump Jump Jump Jump Jump
In…

My hallow way
Wane of my way
My muddy way
A lot of scales captcher my way
Underground waves oppress my way

No matter….
No matter what’s in your hell
No matter what’s in your well
I’m sucking my way
I know you’re crouching, by the way
Take my breast away, away, away, away
No matter what’s in your hell
No matter what’s in your well
Girlstrap in my way
Bounds of my way
Oh take my breath away, away, away, away…


Rouges nos langues

Mais que veulent ces gens au sexe déroutant?
Mais que veulent ces gens au sexe dégoûtant?

Vacarme indécent de nos hontes Vacarme épuisant de nos fontes Cortex blanchi et délicat
Déluge tactile de nos ébats

Rouges nos langues, rouges nos langues Rouges nos langues, rouges!!!

Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Et je m’étends sur ses lueurs, anévrisme oppressant
Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Et elle se penche sous mes humeurs, anévrisme enivrant

Vacarme irritant de nos hontes
Vacarme incessant de nos fontes
Cortège blanchi et délicat
Déluge fragile de mon appât

Rouges nos langues, rouges nos langues Rouges nos langues, rouges!!!

Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Et je m’étends sur ses lueurs, anévrisme oppressant
Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Et elle se penche sous mes humeurs, anévrisme enivrant
Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Quand je dévale nos rituels, anévrisme alarmant
Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Quand elle perpétue mon séquelle

Riposte, colère, et détachement
Mais que font ces gens en s’endormant?
Riposte, chaleur et dénuement
Mais qui sont ces gens au sexe malveillant?

Mais qui sont ces gens au sexe malveillant?
Mais que font ces gens en s’endormant?
Mais que veulent ces gens au sexe déroutant?
Mais que veulent ces gens au sexe dégoûtant?
Mais que veulent ces gens au sexe déroutant?
Mais que veulent ces gens au sexe dégoûtant?

Au sexe déroutant.
Au sexe dégoûtant.
Au sexe déroutant.
Au sexe dégoûtant.
Au sexe !


Métastases en treillis

Regarde… Et rampe !
Regarde…

Regarde ces enfants qui dansent
Regarde ces morts qui balancent
À genoux vers demain
Regarde ces enfants qui braillent
Le doute des morts qui déclament
Et rampent vers le festin

Tu te gaves de mes cendres, métastases en treillis
L’estomac en attente, je défendrai mon nid
Tu te gaves de mes cendres, métastases en treillis
La vessie éloquente, j’inonderai tes abris

Rends-moi ma terre, rends-moi mon sang
Rends-moi les pierres et les ossements
Rends-moi la chair, rends-moi mon rang
Rends-moi l’envie de l’envol éclatant

Tends-moi la veine, rends-moi les corps
Reprends l’horreur et ses craquements
Ravale ta guerre et ton ciment
Rends-moi l’altitude de l’enfant

Regarde et rampe !

Regarde ces enfants qui dansent
Regarde ces morts qui balancent
À genoux vers demain
Regarde ces enfants qui braillent
Le doute des morts qui déclament
Et rampent vers le festin
Rends-moi ma terre, rends-moi mon sang
Rends-moi les pierres et les ossements
Rends-moi la chair, rends-moi mon rang
Rends-moi l’envie de l’envol éclatant

Tends-moi la veine, rends-moi les corps
Reprends l’horreur et ses craquements
Ravale ta guerre et ton ciment
Rends-moi l’altitude de l’enfant

Regarde !
Tu te gaves de mes cendres
Regarde !
Mais Regarde !
Tu te gaves de mes cendres
Regarde !
Tu te gaves de mes cendres


Rictus [Well I know the fucking Moon]

Tu m’as dit ce soir, oh viens me voir…
Danser…Danser
Well I put my brain on your black’s hand
Merry me, oh merry me.

Tu m’as dit ce soir, oh viens me voir…
Danser…Danser
It was a film, just about the Moon
Imagine oh you’re mine

Je me suis aperçue en courant
Que les hôpitaux auront des dents
Déchire ta peau, ta culotte et ta robe
Monsieur le Momô attention aux microbes

J’ai connu l’humus, tranquille, magique
J’ai couru Morticius, j’ai couru l’humus
Viens danser avec moi, viens danser en moi
J’ai couru l’humus, j’ai voulu… Rictus

Tu m’as dit ce soir, oh viens me voir…
Danser…Danser
Well I put my brain on your black’s hand
Merry me, oh merry me.

Tu m’as dit ce soir, oh viens me voir…
Danser…Danser
It was a film, just about the Moon
Imagine, oh you’re mine

Mais tu restais la fille de joie
Que j’accrochais au fond de mes bras
Et je mimais la fille de loi
Qui s’affaissait au bout elle et moi

A lot of crimes in the city…

J’ai connu l’humus, tranquille, magique
J’ai couru Morticius, j’ai couru l’humus
Viens danser avec moi, viens danser en moi
J’ai couru l’humus, j’ai voulu… Rictus

Well I know the fucking moon
Well I know the fucking moon
Well I know the fucking moon
Well I know the fucking moon
Well I know the fucking moon

Danse avec moi

Well I try to know the fucking moon
Well I try to know
Well I try to know the fucking moon
Well I try to know
Well I try to know the fucking moon
Well I try to know
Well I try to know the fucking moon

Danse avec moi

Well I try to know the fucking moon
Well I try to know the fucking moon
Well I try to know
Well I try to know the fucking moon
Well I try to know that fucking
Well I try to know that fucking, fucking, fucking, fucking, fucking…
Fucking moon…


LA CHAIR INVERSEE

J’harnache mon sexe défiguré
J’échange ma chair de broutilles
Bruissements de genres inexplorés
Laisse-moi rêver mon idylle

Sandpaper in the eyes, they try to bore in me
I won’t let them bleach our bones and our fantasy
Sandpaper in the eyes, they try to bore in me
I won’t let them bleach our bones and our fantasy

Freaks fight on !
Sauve ta peau !

Sandpaper in the eyes, they try to bore in me
I won’t let them bleach our bones and our fantasy

Freaks fight on !
Sauve ta peau !

J’harnache mon sexe défiguré
J’échange ma chair de broutilles
Bruissements de genres inexplorés
Laisse-moi rêver mon idylle
J’harnache mon sexe défiguré !

Freaks fight on ! Sauve ta peau !

J’harnache mon sexe défiguré
J’échange ma chair de broutilles
Bruissements de genres inexplorés
Laisse-moi rêver mon idylle.


Les p’tis poissons

Il nous en a pourtant fallu bien du courage
Pour découvrir coûte que coûte nouveaux rivages
Partir ils étaient plutôt longuets les voyages
Le cœur barbouillé d’incroyables paysages

Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon
Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon

Entre deux eaux l’océan est parfois sauvage
Vous filerait facile des idées de naufrage
Et pas question trop d’eau de rentrer à la nage
La mer à boire c’est dur vu le goût du breuvage

Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon
Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon

La mort barrée, pavillon noir, l’heureux mariage
Qui claque au vent ça jette un froid sur l’équipage
On met les voiles en d’autres termes on plie bagage
Débrouillez-vous avec vos histoires de courage
On a des rêves au soleil au bout du voyage
Femmes aux seins nus toutes en couleur beau coloriage
On coule à pic dans leurs eaux profondes et sauvages
Profondeurs que n’ont pas les hommes d’équipage

Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon
Ils ont failli croquer mon cœur les p’tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l’air d’un ballon


CONTRE NATURE

Contre nature mais contre elle
Les doux mélanges d’anatomie
Rêver ces corps à corps séquelles
Ma peau d’asile au goût du fruit

Contre nature mais contre elle
Écarlates, nos envies
Grimées, les princesses irréelles
Pénélope de nos récits

Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel

Contre nature mais contre elle
Irrésistibles nos insomnies
Dévier nos corps nous donne ces ailes
Qui nous bannissent à l’infini

Contre nature mais contre elle
Les fugitives de l’interdit
Tous ces efforts pour paraître celles
Ne voulant pas trahir ses vies

Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel

Elle Cogne
« Animale carapace »
Raisonnent
« Les insultes, les menaces »
Tu voudrais que s’effacent
Déchirée tu vis

Elle donne
« Les insultes, les menaces »
Raisonnent
« Animale carapace »
Mais finalement s’enlacent

Déchirée tu vis, enivrée tu plies
Déchirée tu vis.

Contre nature mais contre elle
Diplomate sodomie
Dévier nos corps nous donne les elles
Qui nous bénissent à l’infini

Contre nature mais contre elle
Incandescentes nos harmonies
Tous ces efforts pour paraître celles,
Puis finalement travestir ses vies

Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel

Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel

 


ANATOMIE BOUSCULAIRE [Le borgne ou la naïveté des règnes]

« De nos gaietés, aucune issue. De nos répits, aucune parade.
Avalanche de querelles. »
Devine qui détraque nos mimes imprévus
Nos peurs à corps détalent en pendaisons lunaires.
Entassées
Anatomie bousculaire je déborde et j’inflige
Devine qui dissèque nos ébauches de salives

Mon œil te scrute et te fouille sans comprendre

Mes mains vacillent et s’éclipsent sans attendre
[Enlacées, enlacées, enlacées, enlacées]
Que m’arrive-t-il d’infini bariolé?
Je ne sais plus ni pourquoi je suis niée

Devine qui le borgne vient saisir dans sa traîne d’argile
Quels bris de liens s’aimantent, dans sa quête enragée.
Délaissées
Anatomie bousculaire je déborde et j’inflige
Devine je dissèque nos ébauches de salives

Mon œil te traque et se gave sans attendre
Qu’enfin ta main glisse et vienne se répandre
[Enlacées, enlacées, enlacées, enlacées]
Que m’arrive-t-il d’infini bariolé?
Je ne sais plus ni à quoi je suis liée

Mon œil se fixe et se crispe sans offrande
Ce corps tendu n’est pas prêt de se rendre
Que m’arrive-t-il d’infini bariolé?
Je ne sais plus qui je-tu désormais

Anatomie Bousculaire déborde et inflige
Anatomie Bousculaire dissèque et inflige