Anatomie Bousculaire Concert @Pan Piper /Paris – Copyright : @MARIE MAGNIN 06/02/2016
Je me fuis, tu me suis, chasser-frôlées
Comas idylliques fragmentés
J’écabule, préambule, baiser-contré
Nos peaux chercheraient-elles à s’aimer?
La tension du baiser
À l’intérieur de l’intérieur
La pulsion de baiser
Nos extérieurs affrontent la peur
La tension du baiser, la pulsion de baiser
Tu existes, je résiste, chasser-froissées
Comas idylliques inversés
J’écabule, Elle fibule, baiser-voilé
Enfin nos lèvres cherchent à semer
La tension du baiser
À l’intérieur de l’intérieur
La pulsion de baiser
Nos extérieurs feignent la terreur
La tension du baiser, la pulsion de baiser
La tension du baiser
La pulsion de baiser
La tension du baiser
La pulsion de baiser
À l’intérieur de l’intérieur
Tu tombes le masque
Baliverne chacale
Tu couvres d’or
L’irruption des corps
Tu te tortilles
À l’approche, les filles
Tu dévales leurs décors
Les lumières te dévorent
I’m sixteen, I’m sixteen, I’m sixteen,
I’m a King
I’m sixteen, I’m sixteen,I’m sixteen,
I’m your Queen
Des ratures plein les bras
Tu inverses le combat
Encerclées les abîmes
De tes pulsions intimes
Et à qui veut s’y pendre,
Tu crépites, tu marchandes
Et tu courbes l’échine
Palpitations ultimes
Et tu cours et tu cours, suspendue, volatile
Et tu valses, et tu valses, et tu valses, intrépide
I’m sixteen, I’m sixteen, I’m sixteen,
I’m a King
I’m sixteen, I’m sixteen, I’m sixteen
I’m your Queen
Elle tord le masque I’m a King
Baliverne chacale
Elle couvre d’or I’m your Queen
L’attraction des corps
Tu te tortilles I’m a King
À l’approche, une fille
Tu dévales ses décors I’m your Queen
Sa lumière t’évapore
Des ratures plein les bras
Tu défies au combat
Encerclées tes abîmes de ses pulsions intimes
Et si elle voulait tendre, tu crépites, et marchandes
Que vos colonnes s’animent I’m a King
Que vos colonnes s’alignent
Et tu cours et tu cours, suspendue, érectile,
Et tu valses, et tu valses,
Suspendue à ton spleen
I’m sixteen, I’m sixteen, I’m sixteen,
I’m a King
I’m sixteen, I’m sixteen,I’m sixteen,
I’m your Queen
Come on, Come on, Come on, Come on girl
And make my hands your atmosphere
Come on, Come on, Come on, Come on girl
Quand le soleil
Mordait mes ailes
Si les mirages
Changeaient ton âge
Les bois encerclés
Me ravivaient
L’été passé à tes sommets
Serpent de papier, Bambi trop plat
À l’étouffée
Consolez-moi
Si le sommeil s’attardait hors du temps mon amour,
Corsages d’aciers de nos printemps jusqu’au petit jour
De l’autre côté
Si les mirages mangeaient ton âge et avalaient
mon amour
Nos longs dédales réunis, mon saint Graal
de secours
De l’autre côté, du sang parfait
Les bois encerclés
Me ravivaient
L’été passé à tes sommets
Serpent de papier, Bambi trop plat
À l’étouffée,
Délivrez moi
De L’autre côté…
Du sang…
Parfait
De l’autre côté du sang parfait, pour festoyer elle m’attendait
Les bois encerclés
Me ravivaient
L’été passé à tes sommets
Serpents de papier, Bambis trop gras
À l’étouffée,
Emmenez moi
Quand Susan, du bout des doigts
Passe dans l’autre monde
Révérences et petits pas
Maud contrôle la ronde
Mon éclipse du bout des doigts
Je me tisse un monde
Mon fantôme aux gants de soie
Je t’effleure et sonde
Glove affair Glove affair
Et quand Maud, du bout des doigts
Glisse hors de la fronde
Susan grogne, mais ivre de soie
Plie dans la pénombre
Mon éclipse du bout des doigts
Je nous tisse un monde
Mon fantôme aux gants de soie
Je t’effleure et sombre
Glove affair Glove affair
I hate you Forgive me
I want you I need to feel you in me
I hate you, I feel like spinning
I want you, collapse my sins
Mon fantôme aux gants de soie
Je nous tisse un monde
Deux de coeur, et mort du roi
Maud implore
Susan succombe
C’est un poisson !
« A l’intérieur de l’intérieur », notre 2ème enfant est né cette nuit, et cela ne peut pas être un hasard : à vos horoscopes !
Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles aseptisées,
L’égalité tire sur les bords, le rejet de greffe a commencé
Cité dortoir, cité d’honneur, ma cité grogne abandonnée
La dignité avale son chlore, face à son manque de liberté
Ahhhhh…
Ma cité d’or, cité de feu,
J’attends au pied de l’arbre mort,
Qu’enfin s’éveillent les entassés
Ma cité d’or, cité de feu,
Au son des chants de Maldoror,
Le cri des peaux diabolisées
Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles trop policées,
L’égalité a changé de bords,
Le rejet de greffe s’est emballé
Cité dortoir, cité d’horreur, ma cité lasse, abandonnée
La dignité recrache sa flore, face à sa rage de liberté
Ahhhh…
Ahhhh…
Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles dévalisées
L’égalité tire sur le mors
Le rejet de greffe s’est enflammé
Cité dortoir, cité d’honneur, ma cité classe, va se lever
La dignité recrache sa flore, face au carnage politisé
Ma cité d’or, cité des dieux
J’attends au pied de l’arbre mort,
Qu’enfin renaissent les ensablés
Ma cité d’or, cité de feu,
Le cœur griffé sur la longueur,
Le cri des peaux écartelées
Ma cité d’or, cité de feu,
J’entends au pied des miradors,
L’appel au calme des rescapés
Ma cité d’or, cité de feu,
Le cœur greffé sur la longueur,
Ne cessera donc jamais de couler?
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Le goût du fouet crache sa malice,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Nos corps à corps ressuscités
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat d’éternité
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Le goût du fouet crache sa malice,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Nos corps à corps ressuscités
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un contrat déterminé
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat déterminé
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un contrat d’éternité
Je ne peux plus oublier tes sillons,
Je ne veux plus étoiler ma fiction,
Je ne peux plus éventrer l’émotion,
J’offre mon cœur et encore à l’affront…
Je ne veux plus m’éloigner du sillon,
Je ne veux plus effleurer la tension,
Tu n’a pas su résister au désordre,
Comme un carnage que j’empoche et pardonne
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat d’éternité.
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un festin contaminé.
Ma fiole de sang, ma liqueur d’ange.